Depuis quelque temps, le Collectif des Avocats pour la Défense des Droits de l’Homme (CADDHO) tire la sonnette d’alarme concernant la situation déplorable des prisonniers incarcérés dans les prisons de Port-au-Prince et des villes de province. Ces détenus se trouvent dans des états lamentables causés par la famine persistante.
Malheureusement, les dirigeants restent sourds à ces appels à l’aide. Les récentes images des prisonniers de l’Anse-à-Veau, dans le département des Nippes, ont choqué plus d’un, révélant des conditions de détention inhumaines et des niveaux alarmants de malnutrition.
Arnel Rémy, le coordonnateur du CADDHO, a lancé un SOS à Garry Conille, le chef de la transition, pour non seulement prendre en charge ces prisonniers, mais aussi pour qu’il inspecte d’autres prisons afin de vérifier si des personnes se trouvent dans des conditions similaires en raison du manque de nourriture.
La situation dans les prisons haïtiennes est critique. Les prisonniers, déjà privés de liberté, subissent des privations extrêmes de nourriture et de soins médicaux. Les organisations de défense des droits de l’homme, comme le CADDHO, exhortent les autorités à agir immédiatement pour remédier à cette crise humanitaire. Il est impératif que des mesures soient prises pour garantir des conditions de détention dignes et respectueuses des droits humains fondamentaux.
Garry Conille est maintenant confronté à une responsabilité immense. Il est essentiel qu’il réponde à cet appel à l’aide et qu’il prenne des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie des prisonniers. La communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme attendent une réponse rapide et efficace pour mettre fin à cette situation intolérable.