Comme l’a chanté Richard Cavé dans la chanson « Nou prèske pa moun ankò » du groupe KAI, « Nous ne sommes presque plus des humains ». Ce constat poignant résonne particulièrement fort lorsqu’on observe la situation d’Haïti depuis 1804. Depuis lors, notre pays n’a connu aucun changement positif significatif. Les dirigeants haïtiens semblent constamment calquer leurs décisions sur les volontés de l’international, même lorsque ces volontés sont en contradiction avec les idéaux de liberté pour lesquels nos héros se sont battus.
Aujourd’hui, les dirigeants d’Haïti ne se contentent plus seulement de recevoir des leçons de l’Oncle Sam, ils se sont aussi alliés aux gangs. La corruption est omniprésente, avec des sénateurs, des ministres et d’autres hauts fonctionnaires de l’État qui protègent ces groupes criminels. Pendant ce temps, nombreux sont nos concitoyens qui tentent de fuir le pays, bravant les dangers de la mer pour échapper à cette réalité désespérante.
Nous semblons avoir oublié ce qui fait de nous des Haïtiens.
Il est temps pour la jeunesse d’Haïti de se lever, de crier haut et fort, comme le dit l’hymne à la jeunesse de notre patrie :
« C’est nous, jeunesse étudiante, c’est nous les grands, nous les petits. Demain, la gloire d’Haïti, les cœurs joyeux, l’âme fervente, toujours en avant nous irons, la tête altière et hauts les fronts. »
« Déployons notre bannière, qu’elle rayonne à tout jamais, dans la clarté, dans la lumière d’une Haïti croissant en paix. Et s’il nous faut faire la guerre, sans crainte, sans peur, sans lâcheté, nous irons tous comme à Vertières, combattre pour la liberté. »
Haïti doit une fois de plus être libérée, non seulement des Haïtiens qui trahissent leur propre pays, mais aussi des colons étrangers qui frappent à nos portes sous toutes les formes possibles. Il est temps de renouer avec l’esprit de 1804 et de se battre pour un avenir meilleur pour tous les Haïtiens.
Cap-Haïtien
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