Le champion du monde Lionel Messi vient d’accorder un entretien à Olé, quotidien sportif argentin. Il y revient sur le parcours de son pays au Qatar, et le dénouement attendu par tout un peuple depuis plus de 36 ans : « Je ne sais pas pourquoi, je sentais que nous allions être champions. Même le but du 3-3, qui a été le plus dur de tous, […] ne m’a pas fait douter. […] Je sentais que Dieu allait me donner une Coupe du monde et je sentais aussi que ce serait cette Coupe du monde. Alors je suis calmement allé frapper mon tir au but. » Il explique également sa discussion avec Kylian Mbappé à son retour à Paris : « Nous avons parlé du match, des célébrations, de ce que c’était en Argentine pendant ces jours où j’étais en vacances et des célébrations que nous avons eues. Et rien, rien de plus, mais bon, tout va bien. »
Avant de parler de l’exceptionnel arrêt de Dibu Martínez à la 120eminute de la finale, face à Randal Kolo Muani : « La vérité, c’est que tout s’est passé si vite qu’à ce moment-là, je ne l’ai pas vécu tel qu’il était vraiment, parce que nous sommes immédiatement partis en contre-attaque qui s’est terminée par la tête de Lautaro. J’ai plus “souffert” après coup en regardant les vidéos qu’à ce moment-là, c’était si rapide, une action qui sortait de nulle part… Je ne sais pas….. Tout s’est passé si vite que je n’ai pas eu le temps de comprendre ce qu’il se passait. Plus tard, quand tu le vois, tu réalises que c’était un arrêt décisif. »
Le numéro 30 parisien a en outre révélé les dessous de la nuit qu’il a passée avec le trophée : « Nous sommes arrivés à l’aube, nous avons très peu dormi. Je pense qu’avec le changement d’heure, j’ai dormi une ou deux heures tout au plus. Il était 6 heures du matin, et j’avais déjà allumé la télé. Ma chambre donne sur celle de Rodrigo (de Paul) et Ota (Otamendi), qui sont de l’autre côté. Ils ont dû m’entendre aller aux toilettes, me lever et allumer la télé. Je ne sais pas pourquoi j’avais la coupe ce soir-là, elle était dans ma chambre, ils l’avaient laissée pour moi. Je l’avais à côté de moi, Rodrigo est arrivé, j’étais comme ça et il m’a dit : “Viens ici, je vais te prendre en photo.” »