Le Collectif des Avocats pour la Défense des Droits de l’Homme (CADDHO), reconnu par le ministère des Affaires Sociales, a dénoncé des comportements arbitraires comparables à ceux des « Tonton Makout », et ciblant spécifiquement la Commission Épiscopale Justice et Paix (CEJILAP). Cette organisation est accusée d’avoir manigancé des élections pour le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) malgré l’absence de résultats définitifs concernant le recours formulé par Me Arnel RÉMY.
Pourquoi une organisation prétendant défendre les droits des citoyens ne peut-elle pas attendre une décision finale du CSPJ ? Qu’est-ce qui motive cette précipitation suspecte ? Peut-on réellement parler de justice et de paix pour une telle organisation ? Où sont les valeurs de confraternité ? Où est le respect des droits fondamentaux ? Où est la justice dans tout cela ?
Le CADDHO dénonce avec la plus grande fermeté cette démarche insensée, infondée, illégale et inhumaine.
Le CADDHO rappelle que son représentant avait été désigné par l’Office de la Protection du Citoyen (OPC) et qu’une décision temporaire avait été prise par le CSPJ. Le CADDHO avait exercé un recours à ce sujet, ce qui signifie que toutes les organisations souhaitant organiser des élections pour le CSPJ devraient attendre la décision finale de cette instance.
Toute organisation qui tente d’organiser des élections sans attendre les résultats définitifs du CSPJ est dénoncée par le CADDHO. Ce dernier s’oppose fermement à toute action menée avant la décision finale du CSPJ, car toute démarche entreprise avant ce verdict est considérée comme illégale.
Le droit de recours est reconnu par la Constitution, les conventions internationales relatives aux droits civils, ainsi que par la loi. Même l’OPC, qui dispense régulièrement des formations à ce sujet, respecte et fait respecter ce droit inviolable.
Le CADDHO et ses représentants attendent patiemment le résultat final du CSPJ. Il serait donc de bon gré que les autres organisations fassent de même.