Le vendredi 30 juin dernier, c’était l’anniversaire de naissance de l’activiste climatique Lovinsky Fils-Aimé. Cette année, il a décidé de fêter avec des personnes qui sont censées être des oubliées de la société et de l’État. Celles sur lesquelles il a jeté son dévolu sont les personnes vulnérables vivant dans l’asile communal de sa commune natale, la Grand-Rivière du Nord. Accompagné de quelques membres de sa famille notamment sa maman et des camarades de classe, des collègues de travail, des amis et alliés, il s’y est rendu.
À l’arrivée, l’accueil a été très chaleureux. C’est le responsable de l’asile M. Amos François qui a reçu la délégation avec des chants, des prières et des propos de bienvenue très appuyés.
Dans son intervention, Lovinsky a expliqué la raison pour laquelle il a choisi de fêter avec ces êtres vulnérables.
« En tant qu’humain, altruiste, philanthrope, j’avais jugé nécessaire de passer le jour de mon anniversaire de naissance, l’un des jours les plus importants de ma vie avec les plus vulnérables. J’avais pris du plaisir à communier avec eux, à sabrer et sabler le champagne avec eux », s’est-il épanché.
Il promet que cette première fête de partage avec les occupants de l’asile communal la Paix de la Grand-Rivière du Nord ne sera pas la dernière. Il en a profité pour appeler tous les bons samaritains à se mettre ensemble, à faire « konbit » pour aider les plus faibles.
À propos, pendant son passage à l’asile communal, il a distribué plusieurs kits alimentaires et hygiéniques à ces personnes (des enfants, des jeunes filles et garçons, des vieilles et des vieillards, des aveugles, des sourds-muets, des personnes à mobilité réduite) qui étaient plus d’une cinquantaine. Ces dernières ont vivement accueilli le geste et l’initiative. Ils ont chanté, dansé. En un mot, l’expression de leur visage a montré qu’ils se sont bien amusés, qu’ils ont passé un moment d’émerveillement extraordinaire.
Et avant de même de retourner à Cap-Haïtien, la délégation (conduite par Lovinsky) a remis d’autres provisions alimentaires au responsable de l’asile afin de permettre aux occupants de cette institution de recevoir un plat chaud pendant au moins quelques jours.