Ce mardi 21 mars 2023 le Directeur Général de la Lotterie de l’Etat Haïtien (LEH) M. Luc Ouanche s’est entretenu avec plusieurs tenanciers de borlette du Nord hormis les membres de l’Association Nationale des Tenanciers de Borlette (ANTB).
Tenue dans un restaurant sur le Boulevard de la deuxième ville, cette rencontre avait porté sur les nouveaux projets et les nouvelles perspectives de l’institution de contrôle des jeux de hasard dans le pays, sur la nécessité de mieux organiser le secteur, de mettre un peu d’ordre parmi les opérateurs et de renforcer le leadership de la LEH.
M. Ouanche a fait mention d’un projet de loi qui est en phase d’élaboration pour réguler tout le système de jeux en Haïti dans lequel règne un grand désordre, admet-il.
Tout en disant ne pas vouloir entrer en conflit avec l’Association Nationale des Tenanciers de Borlette (ANTB), le #1 de la LEH s’en prend quand bien même à cette structure qui, a-t-il dit, s’érige en l’État depuis plus de trois décennies, refuse carrément de se plier à la loi et aux injonctions de la LEH et veut continuer à s’y substituer en faisant les recouvrements à sa place auprès des autres tenanciers.
Au fait, il interdit aux tenanciers de payer à l’ANTB les frais qui sont dus à l’État et qui doivent être collectés uniquement par la LEH, le seul organe régulateur, a-t-il rappelé.
De son côté, le Coordonnateur départemental du Nord de l’institution Luxès Brutus a annoncé d’autres décisions qui seront prises dans le secteur, toujours dans le but de permettre à l’institution de rentrer des fonds pour aider l’État à bien servir la population.
« Très bientôt le papier qui sera utilisé par tous les tenanciers évoluant sur le territoire national « va émaner » exclusivement de la Lotterie de l’Etat Haïtien.
À noter, au cours de cette rencontre le responsable du Nord de la Lotterie, sous la demande du DG, a remis à peu près une vingtaine d’appareils de vente de borlette qu’il a saisis l’année dernière lors d’une opération avec la justice et les forces de l’ordre pour contraindre des tenanciers récalcitrants à payer leurs dus à l’État.