Malgré son élection récente à la présidence des États-Unis, Donald J. Trump reste sous le coup d’une affaire judiciaire à New York. Ce mardi 19 novembre 2024, le procureur de Manhattan, Alvin Bragg, a annoncé son opposition à la demande des avocats du président élu, qui réclamaient l’abandon pur et simple du dossier.
Au lieu de cela, le procureur a suggéré de geler les poursuites pendant la durée du mandat présidentiel, une décision qui reflète un équilibre entre le respect des fonctions présidentielles et la poursuite des obligations judiciaires.
Dans une lettre adressée au juge en charge de l’affaire, les procureurs ont rappelé qu’un jury avait déjà reconnu M. Trump coupable de falsification de documents pour dissimuler un scandale sexuel, renforçant ainsi la gravité des accusations portées contre lui.
Une présidence sous tension judiciaire
Ce refus d’abandonner les poursuites illustre les défis juridiques auxquels Donald Trump sera confronté pendant son mandat. L’élection du candidat républicain au poste de 47e président n’efface pas les affaires en cours, et les décisions prises par les autorités judiciaires pourraient bien définir les relations entre la justice et le pouvoir exécutif dans les années à venir.
Cette affaire rappelle également les précédents historiques, où la justice a dû composer avec les fonctions d’un président en exercice, soulevant des questions complexes sur l’immunité présidentielle et l’indépendance des institutions judiciaires.
La prochaine étape sera déterminée par le juge, mais le message du procureur Bragg est clair : l’élection présidentielle ne met pas fin aux responsabilités judiciaires.