L’homme politique Cliff Coulanges s’est exprimé sur le dossier impliquant la Banque Nationale de Crédit (BNC),où trois conseillers- présidents, Smith Augustin, Emmanuel Vetilaire, et Louis Gérald Gilles,sont accusés de corruption.
Il souligne la nécessité de rester prudent face aux accusations ,arguant que des indicateurs clairs font croire en une volonté de privatiser lea actifs de la BNC.
Pour M. Coulanges, le lot de privilèges , de comfort et de responsabilités liées aux plus hautes fonctions de l’Etat rendraient inexplicable toute tentative de souillure ET de corruption présumée. Il évoque ainsi les risques liés à la réputation et à la carrière professionnelle de ses conseillers- présidents.
Tout ceci doit, selon lui, inciter à une réflexion approfondie avant de tirer des conclusions hâtives.
L’ homme politique a également soulevé des questions concernant Raoul Pierre Louis, président du conseil d’administration de la BNC et principal accusateur dans cette affaire. Il a décrit M. Pierre- Louis comme un individu controversé, pointant du doigt des comportements intrigants et toxiques qui auraient conduit à des tensions au sein du conseil qu’il dirigeait.
Pour M. Coulanges, il est impératif d’examiner si d’autres intérêts ne sont pas en jeu, notamment ceux de certains acteurs privés qui pourraient vouloir profiter de cette situation pour privatiser la banque.
En outre, il émet l’hypothèse que ce scandale pourrait dépasser le cadre des simples accusations de fraude, et qu’il pourrait s’agir d’une stratégie pour saper les efforts du Comité pour la Transition (CPT) et déstabiliser les institutions haïtiennes.
Dans sa conclusion, Cliff Coulanges appelle à l’unité au sein du CPT et à une collaboration renforcée avec la Primature. Il insiste sur l’importance de rester concentré sur les véritables objectifs du gouvernement de transition, afin d’éviter que cette affaire ne devienne une distraction nuisible au progrès national.