La Justice en Haïti: Une Urgence de Modernisation
Me Arnel Rémy, fervent défenseur des droits humains, se bat inlassablement pour la modernisation et la digitalisation de la justice haïtienne. Face aux grèves répétées qui perturbent l’année judiciaire à plusieurs reprises, il a formulé des propositions concrètes pour stopper ces interruptions fréquentes.
Depuis huit ans, les assises n’ont jamais été organisées en Haïti, une situation qu’il juge inacceptable. Il exhorte les autorités judiciaires à équiper correctement les tribunaux, soulignant qu’il est inconcevable que des juges traitent des dossiers sensibles dans des chambres de seulement 4m².
Un Appel pour Plus de Fonds et des Meilleures Installations
Comme fils de Delmas, Me Arnel Rémy lutte pour la relocalisation du tribunal de paix de Delmas. Actuellement, les juges ne disposent pas d’un espace adéquat pour exercer leurs fonctions. En outre, de nombreux prisonniers sont gardés à vue dans le sous-commissariat de Delmas 33, une situation intolérable pour Me Rémy.
Pour remédier à ces problèmes, il a adressé une correspondance au Premier ministre, Dr Garry Conille, et au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ). Il propose d’envisager des locaux alternatifs tels que l’ancien local de la mairie de Delmas, le local du Conseil Électoral Provisoire (CEP), ou l’espace de la bibliothèque communale de Delmas.
L’Impact des Conditions Actuelles sur les Services Civils
Un exemple frappant des conséquences de cette situation est qu’un bébé né il y a environ quatre mois ne peut toujours pas obtenir son acte de naissance. En effet, le bureau d’état civil, situé dans le tribunal de paix de Delmas, est incapable de loger correctement ses services.
Un Engagement Continu pour une Justice Équitable
Me Arnel Rémy promet de continuer ses démarches pour que les choses s’améliorent. À son arrivée au CSPJ, il s’engage à poursuivre le combat pour que la population haïtienne bénéficie d’une justice équitable et que les habitants de Delmas aient accès aux services civils et judiciaires nécessaires.
«Nous luttons pour les sans-voix, pour les oubliés, pour les négligés. C’est pourquoi nous pouvons dire que nous sommes les avocats de la justice haïtienne,» a déclaré Me Arnel Rémy.