La nation haïtienne traverse une période tumultueuse, marquée par des interrogations profondes et un profond sentiment d’abandon de la part de pays qu’elle considère comme amis. Le 10 mars 2024, les rues d’Haïti résonnaient des voix du peuple, exprimant une multitude de préoccupations face à la situation actuelle.
Malgré les rejets clairs du peuple haïtien envers le Premier ministre de facto Ariel Henry, les États-Unis, le Canada et la France semblent s’engager dans des actions ambiguës, préférant intervenir dans d’autres pays plutôt que de demander à Ariel Henry de céder le pouvoir.
Une question cruciale se pose : pourquoi les États-Unis et l’Union européenne ont choisi d’évacuer leur personnel diplomatique plutôt que de fournir une assistance concrète à la nation en détresse? Cette décision soulève des doutes quant à l’engagement réel de ces nations envers le peuple haïtien lors de ces moments difficiles.
La capitale haïtienne est actuellement aux prises avec des hommes armés, plongeant la population dans un état de peur et d’insécurité croissantes. Les forces de police, au lieu de protéger les citoyens, se retrouvent impliquées dans des actions qui coûtent la vie à des habitants cherchant désespérément refuge contre ces menaces armées.
Les défis quotidiens, tels que la pénurie d’eau, la hausse des prix de l’essence, l’augmentation des produits de première nécessité, ainsi que la macabre présence de cadavres dans les rues de la capitale, alimentent le désespoir. Les médias rapportent que malgré ces problèmes, la situation d’Ariel Henry serait « sécurisée » par le FBI, suscitant davantage d’interrogations parmi la population haïtienne.
Face à cette crise multidimensionnelle, les Haïtiens se tournent vers le Canada, la France et les États-Unis avec une question lancinante : sont-ils réellement nos amis, ou devons-nous espérer le soutien d’autres nations? La recherche de réponses à ces interrogations urgentes résonne au cœur de la quête de stabilité et de justice d’un peuple en quête d’aide.