Le CADDHO, en dressant un bilan des récentes manifestations à travers le pays, déplore une série de violations des droits de l’homme. Des policiers de la Brigarde de Lutte Contre le Trafic de Stupéfiants (BLTS) à Cap-Haïtien sont accusés de maltraiter et de briser le matériel de travail des journalistes. À Port-au-Prince, des journalistes ont vécu des moments sombres, avec des motos endommagées, et l’un d’entre eux risque de perdre un œil à cause d’une bonbonne de gaz lacrymogène.
Les conséquences tragiques de ces manifestations sont également soulignées, avec des militants perdant la vie et des chauffeurs de motocyclettes payant le tribut ultime. Me Arnel Rémy, le coordonnateur du CADDHO, signale des arrestations massives de militants, accentuant ainsi les inquiétudes quant au respect des droits fondamentaux dans le pays.
Alors que les manifestations continuent de susciter des tensions, le CADDHO appelle à une enquête approfondie sur les allégations de brutalités policières et de violations des droits de l’homme. La situation actuelle souligne l’urgence d’un dialogue national et d’une résolution pacifique pour assurer la sécurité et les droits de tous les citoyens.