Les dégâts sont matériels et mineurs, disent les autorités. Huit engins, tous « neutralisés », selon le ministère de la Défense russe, ont attaqué la capitale russe à l’aube du mardi 30 mai. Les autorités minimisent les conséquences de l’attaque, mais Vladimir Poutine accuse Kiev de vouloir « terrifier les Russes ».
Balayer d’un revers de la main les conséquences de l’attaque, tout en haussant le ton envers Kiev et ses alliés, montrer au pays et singulièrement aux Moscovites qu’on prend ce qui s’est passé au sérieux sans provoquer de panique. Depuis ce mardi matin, le pouvoir russe marche sur un fil.
« Le soutien des Occidentaux au régime de Kiev pousse les dirigeants ukrainiens à commettre des actes criminels de plus en plus irresponsables », extrait du communiqué du ministère russe des Affaires étrangères, qui accuse également l'Ukraine de chercher à « semer la panique » en Russie.
Vladimir Poutine « informé en direct de la situation », selon son porte-parole ce matin, n’a rien changé à son agenda et rencontrait ce mardi après-midi des entrepreneurs. Mais, et c’est très inhabituel de sa part, il a réagi à chaud aux événements, accusant l'Ukraine de vouloir « terrifier » les Russes, jugeant également l’attaque de ce mardi matin comme étant « une réplique à une frappe russe sur le QG du renseignement militaire ukrainien ». Pour autant, le président russe juge que les défenses anti-aériennes ont fonctionné « de manière satisfaisante ».Ce matin très tôt, les autorités de Moscou, maire comme gouverneur, précisaient très vite que l’attaque qui n'avait pas fait de morts et seulement occasionné des dégâts matériels.
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