Haïtiano-canadienne originaire de Jacmel, Michaëlle Jean l'une des signataires d'une lettre ouverte publiée cette semaine qui disait qu'Haïti était « en train de mourir » et avait besoin d'aide internationale pour éviter de devenir un État en faillite, a déclaré que les pays riches doivent admettre les erreurs qu'ils ont commises en Haïti et faire pression sur l'élite du pays pour qu'elle trouve une issue à la crise humanitaire en cours.
Mme Jean croit que des pays comme le Canada doivent assumer la responsabilité d'introduire des politiques économiques débilitantes en Haïti et de rapatrier les criminels qui ont fait des ravages à Port-au-Prince.
Michaëlle Jean dit que cela signifie construire des institutions dirigées par des Haïtiens, mettre fin aux politiques économiques d'exploitation et inciter davantage de pays à sanctionner les dirigeants corrompus qui soutiennent les gangs.
Elle est d'accord avec les remarques du premier ministre Justin Trudeau selon lesquelles une solution nécessite un consensus politique, ce qui, selon elle, signifie un accord entre les groupes de la société civile et le premier ministre non élu Ariel Henry.
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