On en sait plus sur l’escadron d’extrême droite qui s’est fait arrêter mercredi soir alors qu’il planifiait de mener un assaut sur les Champs-Élysées.
D’après les informations du Monde, ils seraient 38 à avoir été interpellés, 47 selon Le Parisien. Âgés de 17 à 36 ans, on compte parmi eux d’anciens membres du GUD (Groupe Union Défense), du Bastion social, de Génération identitaire, des soutiens actifs d’Éric Zemmour, ou encore des anciens de l’Alvarium, toujours selon Le Monde. Tous les groupuscules cités sont supposés avoir été dissous par décret ministériel. Quinze des interpellés sont fichés S. L’un d’eux, Marc de Cacqueray-Valmenier, est une figure connue des milieux d’extrême droite, l’ancien leader du groupe officiellement dissous en janvier dernier des Zouaves Paris. Il a notamment à son palmarès l’agression des militants de SOS Racisme lors du meeting d’Éric Zemmour à Villepinte en décembre 2021, l’attaque d’un bar antifasciste à Paris pour lequel il avait écopé d’un an de prison ferme (peine aménagée avec mise sous bracelet électronique), ou encore la dévastation de l’Arc de Triomphe sous couvert de mobilisation des Gilets jaunes.
Un commando similaire avait lui réussi à terroriser les rues de Lyon. Des rixes ont éclaté, impliquant « un mélange instable de militants d’ultradroite et de supporters de foot ultras » , a confié un policier au Monde. Le quotidien du soir informe enfin que huit personnes ont été interpellées, dont quatre doivent être déférées ce vendredi « en vue de leur mise en examen dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour participation à un groupement en vue de commettre des violences et des dégradations » .