Attaqué en justice par la société brésilienne DIS (qui détenait 40% de ses droits à l’image à l’époque des faits en 2013) qui lui reprochait une dissimulation du montant réel du transfert, Neymar a finalement été relaxé par le parquet de Barcelone. Une volte-face alors que la justice catalane réclamait dix millions d’euros et deux ans de prison à l’encontre de l’attaquant du PSG. Celle-ci justifie cette décision finale par un manquement de « préjudices pour les plaignants » .
La relaxe concerne également huit autres plaignants, ses parents qui représentaient le clan du brésilien, mais aussi les anciens dirigeants de Santos et du FC Barcelone, dont Sandro Rossel et Josep Maria Bartomeu. Lors du procès en octobre dernier, Neymar avait expliqué qu’il ne se souvenait pas d’avoir participé aux négociations entre DIS et les trois parties qui s’étaient déroulées en 2011. Face à « un manquement de preuves » fournies par la société brésilienne qui se basait uniquement « sur des présomptions », le procureur a donc décidé de relaxer les trois parties, considérant que ce dossier se référait à une juridiction civile et non pénale.