Le lundi 22 août dernier, la mobilisation anti-Ariel est lancée dans la Métropole du Nord avec une manifestation monstre qui a été réalisée par le Parti politique Pitit Dessalines de l’ancien Sénateur Moïse Jean-Charles.
De cette date à la mi-septembre, les différentes manifestations se sont déroulées sans casse malgré la velléité affichée par certains jeunes protestataires de déchouquer certaines entreprises. Mais à chaque fois, ils sont empêchés par la police qui les réprimait à coup de gaz lacrymogène ou avec des tirs d’armes à feu.
En effet, le samedi 17 septembre, ils ont réussi à piller la maison de transfert Family’s Office Dépot entre les rues 2 et 3 A. Le mercredi 28 septembre, ils ont récidivé en pillant complètement les deux locaux de LÉA MARKET, celui placé à la Rue 5 A et Boulevard et l’autre situé à la Station-service de Carrefour Champin sur la Nationale #1 à l’entrée Sud de la ville. Les actes de pillage ne s’arrêtaient pas là.
Ce lundi 3 octobre, date retenue par le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), des manifestants en tenue d’écoliers ont, dans l’après-midi, pillé une partie d’un magasin de Valerio Canez sis à la Rue 13 B.
Notons que c’est la énième manifestation organisée dans la deuxième ville du pays pour exiger, entre autres, le départ du Premier Ministre Ariel Henry. Les initiateurs de ce lever de boucler contre ce dernier dont Moïse Jean-Charles, au cours des différentes sorties dans la Presse, n’a jamais cessé de demander à ses partisans et sympathisants d’intensifier la mobilisation et de prendre la rue quand ils veulent, où ils veulent et comme bon leur semble.
De ce fait, plusieurs autres manifestations sont prévues dans la Cité Christophienne. Ce qui fait craindre le pire. En tout cas, soulignons que diverses entreprises, en plus de garder leurs portes fermées et leurs rideaux de fer baissés, sont obligées de renforcer leur sécurité en faisant souder des barres ou des feuilles métalliques sur les portes…
NAP/ Nord Agence Presse